Notre expé en Bolivie en images

Vous avez déjà eu l’occasion de pouvoir contempler quelques photos dans les différents articles qu’on avait publié pendant notre voyage en Bolivie :

Aujourd’hui c’est un album plus complet que je vous propose. Malheureusement je peux difficilement vous expliquer toutes les photos, mais quelques commentaires vous aideront à suivre où les photos ont été prises. Elles sont dans l’ordre de nos aventures donc ça devrait aller.

Tout est par ici

De Expé Bolivia 2008

Six mille

Jour 1

La premiere question se pose : comment arriver a Tuni Condoriri alors que c’est un peu au milieu de nulle part et qu’on n’a pas envie de payer la blinde. Finalement c’est le mec de l’Hotel, Mateo, qui nous trouve un taxi pas trop cher pour arriver sur place en 2h. Il faut savoir que pour y arriver il y a quand meme plus d’une heure de piste et qu’en tacar c’est assez folchlorique.

Depart de la rando au lac de Tuni. Il faut savir qu’on part avec pour seule et unique carte, une mini-carte qui se trouvait dans le Lonely-Planet et qui n’a rien d’une carte topographique. On essayera malgre tout de s’en sortir avec cette carte pour le premier jour … a partir du lendemain on est sur une autre carte un peu plus precise (vive l’aventure). On passera notre premier col a 5000m.

Pendant la marche nous sommes seuls… enfins seuls… pas un touriste a l’horizon, ni un Bolivien … seuls quelques lamas nous croisent sur le chemin.

Apres le col nous redescendons sur un petit village minier. Si petit qu’il n’y a en fait que 4-5 maisons minuscules et que le village a vraiment l’air fantome. On croise un vieux mineur en traversant le village et on essaye de lui faire comprendre qu’on aimerait planter notre tente pas loin. Il nous invite chez lui pour un verre d’eau. Le mec est vraiment dingue … plus de dents, le chien qui grogne et le fusil accroche a la porte de sa maison. On sent qu’il a eu une vie dure et qu’il faut pas deconner avec lui.

Finalement nous plantons la tente un peu plus loin et notre premiere nuit d’acclimatation a 4700m sera calme, sauf quelques chiens qui aboyent autour de notre tente et qui (on doit l’admettre) nous font bien stresser (on n’ira pas faire pipi pendant la nuit).

Jour 2

Apres un petit leve avec le soleil, depart a 9h pour la plus longue journee de nos 5 jours (mais nous ne le savons pas encore). Les etapes au fur et a mesure :

  • Lago Esperanza
  • Lago Janko Kotha

Puis ca se corse …

Premier col a 5000m, suivi d’un autre juste apres. On en chie deja pas mal car mine de rien… c’est haut. Puis deja la on s’etait gourre, donc on avait beau essayer de suivre les conseils de notre mini-carte, c’etait la galere. Finalement apres avoir bouffe on se reoriente un peu et on decide de faire du « todo recto » et de traverser la vallee dans laquelle nous sommes. Ca veut aussi dire qu’il faut remonter l’autre versant et a nouveau un col a 5000 … meme pas peur … on est des rider de l’extreme

Arrive sur l’autre flanc, non sans mal … nous redescendons paisiblement (toujours tout droit) de l’autre cote en se disant qu’on a ratrappe notre erreur …

Oui mais non … Arrive dans la vallee on croise de eleveurs de lamas qui nous disent que c’est encore une vallee plus loin … snif :'(

Bon, ben on est des riders de l’extreme ou pas?? Evidement que oui … meme pas peur du denivele. C’est reparti pour un col a 5200 pour arriver finalement dans la bonne vallee. Creve, mais au moins cette fois ci c’est la bonne. Du coup on plante la tente juste sous le col histoire de dormir a plus de 5000m et d’encore s’acclimater un peu.

Resultat des courses, une journee avec entre 1800m et 2000m de denivele positif a plus de 4500m d’altitude !!

Jour 3

Ca c’est la journee chill

En effet, on avait tellement ratrappe notre coup la veille qu’on avait pris de l’avance sur le restant du trekking. En effet, c’est a midi que nous sommes deja arrives au refuge du camp de base du Huayna Potosi alors que c’est le lendemain que nous avions rendez-vous avec le guide.

Bref, on s’est pris un chocolat chaud chez Dona Yolanda (la gardienne du refuge) puis on a monte notre tente tranquillement sous la neige et le brouillard (comme tous les jours, apres 15h il neigeait et il faisait vraiment froid). Pas grand chose a raconter d’autre.

Jour 4

C’est pas vers 11h que le guide arrivera au refuge comme convenu, mais bien a 12h .. vive la ponctualite bolivienne. Heureusement il nous a apporte un bon morceau de poulet ce qui nous reconcilie tout de suite 😉 il sait parler au randonneurs…

En route pour le campo alto : Nid du condor qui sera notre point de depart pour le sommet le jour suivant a 5130m d’altitude. En 1h15 nous arrivons deja a destinations alors que le temps moyen est de 2h30 … l’acclimatation a fait son effet.

Arrive sur place, on monte de nouveau la tente. Ensuite entre le the et la bouffe que le guide nous apportera ca sera surtout du repos histoire d’etre en forme pour le leve prevu a 1h du matin le lendemain.

Jour 5 (summit!)

Ca y’est, le reveil sonne … il est 1h et nous avalons en vitesse une tasse de the et un bout de pain. Sortir de la tente quand il fait un bon -7/-10 c’est pas simple, surtout quand on a chaud dans son sac de couchage. On ne tarde pas trop et on sera vite sur le glacier avec nos crampons aux pieds et encordes.

Pendant 4h30 nous avancons … au debut avec assez d’aisance car l’altitude ne nous fait pas trop d’effet. Mais c’est au dessus des 5600m que ca va vraiment commencer a se corser. Chaque pas est dur et il est difficile de trouver le bon equilibre entre le souffle et le rythme des pas.

Vers 6h30 on commence a voir le soleil se lever a l’orient sur l’immensite plane de la foret amazonienne. On est deja assez haut et on surplombe vraiment la cordillere… c’est tellement beau que je ne saurais pas vous le decrire.

A 7h nous sommes au sommet et le soleil continue a se lever sur les sommets Andins qui nous entourent. C’est tout simplement a couper le souffle … que nous avons deja pas beaucoup a cette altitude.

La redescente est aussi fastidieuse car l’effet de l’altitude est toujours present, et avec la fatigue c’est dur de se concentrer dans les petits passages parfois un peu techniques. On marche un peu comme si on etait bourres.

On sera vers 12h en bas et vers 14h a la Paz apres une aventure de fou !!! Heureux d’etre monte sur ces montagnes Andinnes. Autant on se demande parfois pourquoi les gens grimpent ces montagnes et souffrent pour arriver en haut … et bien allez-y et vous comprendrez !!

La raison pour laquelle je grimpe est quelque part entre le pied et le sommet de la montagne (Greg Child)


PS: Actuelement c’est un peu le bordel en Bolivie :

Mais ca a l’air d’aller un peu mieux depuis aujourd’hui :

Ici a la Paz il y a beaucoup de manifestations et dans le pays pas mal de routes sont bloquees … donc il est fort probable qu’on soit force de rester dans la capitale pour les quelques jours qu’il nous restent… Heureusement les gringos, comme nous, ne sont pas trop embetes.

Viva la fiesta en el lago Titicaca !

Le soir, une bonne truite en compagnie d’un quebecquois retraite avec des histoires de voyages a faire fremir les plus hardus aventuriers. Apres la truite, la CUITE ! Greg et moi sortons en boite tater l ambience bolivienne: attention, tous en lignes ! en effet ici les gens ne dansent pas comme a la jefke comme des bourrins (deja, ils dansent vraiment), mais dansent en rangees a faire palir les officiers de l’armee belge !
A peine assis, les deux gringos se font presque harceles par les boliviennes pour tater le « dancefloor ». C est autre chose que par chez nous, les femmes prenez en de la graine ! 🙂

Dur dur le reveil donc…Au desayuno (petit dej’ local) nous decidons avec Sandrina et Amelie de se sepaer et de faire voyage a part pour quelques jours, nos envies et motivations different en effet pour la suite du voyage.

Leur partie sera comtee plus tard…

Objectif: prendre un bateau pour l’ « isla del sol » a 13h15 pour y passer l’ apres midi et y planyer notre tente.

Mission echouee. Deux argentines nous bloquent le passage, impossible de lutter, l’ ennemi est trop vorace, nous battons en retraite et loupons notre bateau… Nous passons l apres midi a echanger nos experiences de voyages, nos origines etc., et elles se mettent meme a la slackline. La soiree finira avec une bonne bouffe (comme il se doit) et des chants, de la guitare et de la percussion latino en compagnie d autres chicos et chicas argentins et chiliens.

Lever difficile encore mais lever quand meme pour aller a l isla del sol comme prevu initialement. Une journee de rando assez remplie nous attend, d abord un mini sommet de 4024 m d ou nous profitons d une vue splendide sur la cordillere royale et le lac navigable le plus haut du monde. Notre objectif suivant etait de rejoindre un autre port situe plus au nord pour ainsi reprendre un autre bateau pour le retour a copacabana. Une lecon d’orientation nous fut inculquee comme de vrais « bleus », car dans cette hemisphere, le soleil indiaue le nord et non le sud a midi… Pris de court, nous devons retourner en marche rapide pour essayer d rattrapper le dernier bateau.

Fausto, un jeune pecheur bolivien de 17 ans nous sauvera en nous proposant de rejoindre le port a la rame avec sa barque. Evidemment, nous negocions le prix a la baisse car on ramera aussi pour aller plus vite ! De justesse nous rentrerons vers copacabana avec le dernier bateau.

En somme, un weekend tres rempli, et surtout de super rencontres « multilingual y intercultural » et des paysages plein la vue.

Hasta pronto todos chicos y chicas

Erwin

(un peu de patience pour les photos)

Bolivia, premiere semaine, premieres aventures

Prendre le bus en Bolivie c’est tout un sport. Et pour nous qui sommes novices on a vite compris que ce n’etais pas qu’un jeu et que les Boliviens peuvent facilement jouer avec nos pieds. Nous partons donc prendre le bus de 20h qui sera finalement celui de 21h et dans la cohue et malgre toute l’attention qu’on essayait de garder sur nos bagages, Sandrina se fait piquer son petit sac … je vous laisse imaginer le desastre :

  • Le gros appareil photo avec le gros zoom
  • Les 4 cartes memoires
  • Le passeport
  • La carte de credit
  • La creme solaire (ouais bon …)

Malgre nos tentatives pour courir apres le voleur, impossible de remettre la main sur quoique ce soit. Bref … c’est la merde pour sandrina. On prend le bus pour Potosi finalement et nous aurons tous une nuit tres courte avec ces evenements.

A Potosi c’est Marie-Sibylle qui nous retrouve au terminal de bus pour aller chez ses amies Pauline et Ali qui nous accueilleront pendant tout ce weekend adorablement. Nous voici donc dans ce petit village de montagne en pleine fete culturelle. Samedi ce sont les costumes traditionnels qui passent et dimanche ce sont les costumes fantaisistes. On se croirait a Rio en plein carnaval (enfin … presque)

Lundi matin nous quittons Potosi pour partir a Uyuni… la route est splendide et nous avancons de col en col entre 3500m et 4500m. C’est tout simplement fabuleux et on en oublie presque que ce n’est pas une route mais une simple piste qui nous secoue dans tous les sens.

Le soir nous sommes accueillis chez Padre Omar qui est un ami de Pauline et Ali. Il nous accueille a brs ouverts dans son monastere et nous offre un confort totalement inespere dans cette ville froide et desertique. On fini avec deux bouteilles de coñac en face de l’US Open a discuter pendant des heures avec les pretres et les soeurs !!!! Une soiree memorable !!

Mais comment decrire la suite? Les paysages qui me reviennent a l’esprit sont indescriptible et les mettre en mot ne seraient deja plus vous donner une image exacte de l’endroit. Nous sommes en effet partis pour le Salar de Uyuni pour un trek de 3 jours en 4×4 avec une agence touristique. Meme si le cote touristique du voyage me derangera, les vues qu’on pourra observer contrebalancent completement ma frustration. (Bien que je devrais vous expliquer le theoreme de la barre de chocolat que je vous expliquerait plus tard et que j’ai elabore entre deux arrets de jeep)

Bref,pour Uyuni je devrais laisser parler les photos :

  • Cimetiere de train
  • Lac de sel de 10 000 km carres
  • Montagnes et volcans a l’horizon
  • Traversee de desert
  • Rochers aux formes improbables
  • Lagunes aux couleurs improbables
  • Flamants (ils sont partout) roses
  • Geysers et eaux termales
  • et j’en passe … rendez-vous a la projection photo 😉

Nous voici maintenant de retour a la Paz apres de nombreuses heures de route (de piste pour etre exact) et une petite journee pour mettre au point les papiers de Sandrina s’imposait. Tout n’est pas encore regle pour elle, mais on espere qu’elle pourra rentrer sans trop de problemes quand meme.

Bonjour a todos los chicos en Belgica 🙂 et on vous envoie un peu de soleil d’ici

Benvenuto en Bolivia

Arrive a Miami apres une longue nuit ensoleillee (evidement vu qu’on remonte le temps en allant vers l’ouest) ou nous n’avons pas tres bien dormis nous sommes arrives a Miami … Le Knokke-le-zout des Etats Unis… a l’exception pres qu’a Miami-Beach il y a :

  • Du soleil
  • Un ocean transparent a perte de vue
  • Du sable blanc fin qui te brule la plante des pieds
  • Une eau qui n’est meme pas rafraichissante (un bon 25-30 degres)
  • Des serveuses en Bikini
  • Des palmiers
  • … et j’en passe

Bref, comme on avait 8h a tuer et que les amerlocs nous ont gentillement passe un visa touriste on a pas beaucoup hesite a sauter dans un taxi direction Miami-Beach. Le pied total pour patienter en transit !!!!

Ensuite nous sommes retourne a l’aeroport pour prendre notre petit avion pour la Paz … un peu de patience car il avait un peu de retard, mais nous avons finalement embarques pour arriver il y a 4h a La Paz !! Imaginez un peu le changement de decor entre La Paz et Miami avec ses grands buildings resistants aux ouragans (d’ailleurs on annoncait un ouragan a Miami pour dans 3 jours) et le pays qui a le moins de goudrons sur ses routes du monde.

La maintenant je squate un petit cafe-internet sous notre auberge mais je sens que la fatigue m’atteind tout doucement … j’ai vaguement une journee de 48h a recuperer en plus du decalage horraire et des 4000 m d’altitude.

Bonjour a todas los chicos y los chicas et preparez-vous a bientot voir des photos et des images de fou de ce pays extraordinaire perche en plein centre le la cordillere des Andes.

Greg

Un geek en vacances

Je pouvais pas m’empêcher de vous sortir ce webcomic dans lequel je me reconnais que trop…

Note de l’auteur : On devrait instaurer un nouveau jour férié pour honorer les innombrables gens avec un réseau wifi non-sécurisé nommé « Linksys »

Je me revois encore dans la rue à essayer de chopper un wifi non-sécurisé ou même une fois dans un hôtel, après avoir du admettre à mon grand regret que tous les réseaux wifi de mon environnement étaient sécurisés, d’avoir essayé d’en hacker un … tout ça juste pour checker mes mails … et encore, je crois que j’en avais à peine 1 ou 2 !!! 😀