Le blocus de Paques. Ces « vacances » tellement contradictoires. D’une part on est encore si loin des examens de juin que la pression n’est pas encore suffisement importante pour pousser les étudiants à se mettre sérieusement au travail. D’autre part cette dénomination de blocus qui fait croire aux jeunes étudiant que cette semaine de congé est faite pour passer son temps devant ses cours. Faux, faux, archifaux !! Les VACANCES de paques, sont faites pour avoir des vacances.

Rien ne sert d’essayer de se mettre au boulot sur des cours pour lesquels on n’a pas encore abordé le quart de la moitié. Et puis, pourquoi nous donnes-t-on à Louvain la Neuve encore 2 semaines de congé juste avant les examens si ce n’est pas pour bosser à ce moment la. (Je dirais en passant que l’UCL est la seule université à accorder 2 semaines de blocus supplémentaire a ses étudiants. On n’a dès lors plus aucune raison de venir dire qu’on n’a pas eu assez de temps d’étude).

Donc voila, il fesait beau ces 2 derniers jours et je suis resté coincé devant cette machine munie d’un clavier et d’une souris à faire des choses dont moi-même je ne voyait pas l’utilité. C’est pourquoi aujourd’hui j’ai décidé de me changer les idées et d’aller me faire une petite grimpe en falaise. Après quelques coups de fils infructueux, j’ai fini par trouver un partenaire de grimpe motivé.

Nous nous sommes donc retrouvés ce matin vers 11h aux pieds des voies des rochers des Grands Malades que je dois avouer connais très peu. Je n’y avais que grimpé une seule voie auparavant. Ce massif impose un style d’escalade très particulier à cause de la manière dont il a été formé. La face nord du massif était il y a un bon nombre d’années une carrière. Et on en voit encore les vestiges dans le rocher: les traces des barres à mines. Le rocher est donc très découpé par tranches et les prises sont présentes en assez petite quantité.

On n’a quand même pu se défouler convenablement avec à l’issue de la journée un palmarès de 5a+, 6b, 5c, 5c+ en quelques heures de grimpe. En effet Piou qui était mon partenaire de grimpe s’est lancé dans une 7a en pensant se lancer dans une 6a. Autant vous dire qu’après cette voie il était bien cassé !! D’autant plus qu’il s’est acharné pour arriver en haut. Donc vers 15h30 on avait fini notre journée.

Malgré tout cette journée fut pour moi un super défouloir pour me remettre à bosser convenablement demain avec mes compagnons de projet. Je sens que ma motivation ne va hélas pas durer longtemps. Rien qu’à penser à ces lignes de code à lire j’en suis équeuré. Peu importe. Quand il faut y’aller, faut y’aller !!!

Sur ce, un grand merci à Piou pour cette bonne journée de grimpe !! A refaire n’importe quand lorsque la météo est avec nous comme ce matin !! 😉