Bref, utiliser un webmail tel que Hotmail, Yahoo ou Gmail n’est pas toujours très agréable. Ca n’est pas très personnalisable et on est un peu forcé de ce coltiner tous les liens de publicités mis d’office et qu’on ne regardes de toute façon jamais.

C’est la que lifeHacker est venu nous proposer une nouvelle extension a installer dans votre navigateur Firefox et qui vous permet d’un seul coup de personnaliser l’apparence de votre mail en quelques clics. Ca s’appelle Better Gmail, et si vous utiliser souvent Gmail, je vous conseille ne fût-ce que de tester, ça vaut la peine et à mon avis ça sera amené à évoluer très vite.

Certes les possibilités sont limitées, mais c’est déjà un bon début.

C’est passé à la RTBF tantot, la grande société Google, qui ne doit plus vous être présentée, projette de construire un centre informatique en Belgique, et plus précisement à Saint-Ghislain.

J’avais désespéré de pouvoir un jour ne fût-ce que poser ma candidature dans cette boite étant donné qu’il aurait fallu que je m’expatrie dans la Silicon Valley … mais qui sait … Google viens à nous !!

Je suis curieux de voir la gueule de ce centre informatique. 85 hectares de serveurs. Eh beh … c’est du joli hein !! Et le réchauffement climatique dans tout ça?? 😉

Autre source : Belgique: Google crée un centre informatique

Mais c’est quoi les logiciels libres? En quoi est-on libre?

• La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0).
• La liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de l’adapter à vos besoins (liberté 1). Pour ceci l’accès au code source est une condition requise.
• La liberté de redistribuer des copies, donc d’aider votre voisin, (liberté 2).
• La liberté d’améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3). Pour ceci l’accès au code source est une condition requise.

Un petit extrait expliquant le libre par analogie (Par Richard Stallman):

Permettez moi de faire une analogie entre les programmes informatiques et les recettes de cuisine. Il existe de nombreux points communs entre un logiciel et une recette, avec une liste d’étapes à suivre, des règles qui déterminent à quel moment vous avez fini ou comment revenir en arrière. À la fin on obtient un certain résultat.

Si vous aimez cuisinez, vous échangez sans doute vos recettes avec vos amis(es) et vous êtes probablement amené à les modifier. Si vous avez modifié votre recette, que le résultat vous plaît, et que vos amis s’en régalent, il y a des chances pour que vous leur donniez la nouvelle version de cette recette.

Et maintenant, imaginez un monde dans lequel vous ne pourriez pas changer votre recette par ce que quelqu’un aurait décrété qu’il était impossible de la modifier. Et imaginez que si vous partagiez quand même la recette avec vos amis, il vous traiterait de pirate et ferrait tout pour vous envoyer en prison pendant des années.

« Hacker : personne qui pratique la programmation informatique comme une sorte de passion artistique. « 

Voici le lien vers la vidéo sur Google Videos : Documentaire ARTE, Nom de code : LINUX

PS: notez qu’aussi contradictoire ça puisse paraître, j’ai cette vidéo depuis 2 ans sur mon ordi, mais je n’ai jamais osé la diffuser largement étant donné les droits qui sont sur cette vidéo. En effet, je pense qu’elle est sous copyright. Heureusement ici c’est sur googleVideos, donc je ne risque rien …

Voici une question qui pose souvent problème. Des trolls, il n’en manque pas et de tous les cotés on a des personnes qui disent Windows nul, et d’autre disent linux nul. Bref, ou est le bon, ou est le mauvais? Quels sont les différences? Pourquoi les gens critiquent l’un ou l’autre système?

Je pense que si vous êtes un peu intéressés par la question, avant d’émettre des conclusions trop rapides il est important de se renseigner un maximum. C’est la raison pour laquelle je vous invite à aller jeter un oeil sur le blog libre ou l’auteur nous a fait un excellent billet sur « Linux n’est pas windows« .

En effet, linux n’est pas windows, alors comment comparer deux choses qui ne sont pas pareilles? Comment comparer des pommes et des poires? On apprend déjà en primaire qu’on ne peut pas les additionner, alors les diviser c’est pas beaucoup mieux 😉

Bref, j’abrège et je vous met un petit résumé des questions qui sont traitées dans cet article, pour le reste je vous laisse aller lire vous même:

• Linux n’est pas exactement pareil que Windows
• Linux est trop différent de Windows
• Le choc des cultures
• Conçu pour le concepteur
• Le mythe de « l’utilisation facile »
• Imitation contre convergence
• Le logiciel libre?

Bonne lecture 😉

Alors allons y méthodiquement.

S’assurer que le serveur supportera bien le nouveau dotclear

En effet, le nouveau dotclear a quelques exigences en terme de versions de PHP et de la base de donnée à utiliser. Donc pour commencer, j’ai crée un répertoire qui sera mon répertoire racine pour le blog, dans lequel j’ai placé un fichier phpinfo.php contenant:

<?php phpinfo(); ?>

De cette manière je pouvais contrôler la version accessible dans ce répertoire. Le premier problème fût que la version par défaut de PHP soit la version 5 et non pas la version 4.4 tel qu’elle est par défaut. Pour ça, dans le même répertoire j’ai ajouté un petit fichier nommé .htaccess contenant:

SetEnv PHP_VER 5
mod_gzip_on Off

Ces lignes permettent de forcer la version de PHP utilisée à la racine de ce répertoire. Le second problème fût le problème de la base de donnée qui dans mon cas devait être une MySQL version 5. Pour ça le problème a été réglé par mon fournisseur OVH chez qui j’ai pu créer une nouvelle base de donnée de la bonne version.

Me voilà donc prêt à installer dotclear 2, tous les éléments sont rassemblés.

Backup de mon ancien blog

Avant de faire quoique ce soit je voulais être certain de ne pas prendre de risque de pertes de donnée. J’ai donc d’abord fait un backup ftp. C’est à dire que j’ai copié tous les fichiers contenus physiquement sur mon serveur dans un répertoire local de mon ordinateur. De manière à toujours pouvoir récupérer tous les fichiers qui sont dedans. En particulier toutes les images.

Pour ce qui est du contenu des bases de données, j’ai installé l’extension flatexport qui permet d’exporter le contenu des bases de données crées par dotclear 1.2 dans un format importable par dotclear 2. En effet, certaines choses ont changée et il est important d’utiliser ce plugin pour faire l’exportation. Sinon vous ne parviendrez pas à récupérer les données.

Le plugin à installer dans dotclear 1.2:

• plugin-flatExport-1.1.pkg.gz
• plugin-flatExport-1.1.tar.gz

Après l’exportation je me retrouve donc avec un fichier dotclear-backup.txt avec une structure différents des autres backup. Mais peu importe, garder ce dernier fichier bien précieusement. Il sera utile à l’installation de dotclear 2.

Mise en place de la nouvelle architecture

D’abord il a fallu télécharger la dernière version de dotclear disponible sur http://preview.dotclear.net/wiki/Do…

Ensuite il faut configurer le fichier /inc/config.php en fonction des caractéristiques de votre serveur. Pour ça je vous renvoie au wiki de dotclear: http://doc.dotclear.net/2.0/adminis…

Bon, alors maintenant passons aux choses plus sérieuses. En effet, contrairement à l’installation par défaut, moi mon but était de faire apparaitre le blog dans un sous-domaine particulier. En l’ocurence http://blog.theclimber.be. Donc dans mon fichier config.php j’ai bien stipulé que la base de mon site était http://blog.theclimber.be et non pas http://www.theclimber.be/dotclear/.

J’ai donc d’abord redirigé le répertoire /dotclear/ dans le sous-domaine blog.theclimber.be de manière à pouvoir avoir accès au site au bon endroit. Ensuite passons à l’installation proprement dite, on peut aller sur le lien http://blog.votresite/admin/install/ (si vous avez fait comme moi pour le sous domaine) pour l’installation et la création des bases de données.

Vous pouvez maintenant créer votre login et mot de passe administrateur. Prenez soin de le noter !!

Une fois que c’est fait vous pouvez vous connecter à l’interface d’administration de dotclear 2: http://blog.votresite/admin. Il est maintenant important si vous avez fait comme moi un sous-domaine redirigeant vers votre site de le spécifier dans la configuration de votre site. Pour cela allez dans about:config. Là vous avez le lien vers le répertoire /public/ qui est votre répertoire d’images et de fichiers par défaut. N’oubliez par de corriger l’adresse qu’y s’y trouve et de remplacer /dotclear/public/ par /public/ tout court. (attention, cette remarque ne vaut QUE si vous fonctionnez avec un sous-domaine)

Passons à la récupération du contenu des bases de données

Pour cette étape-ci, ce n’est pas très compliqué. En gros, vous avez votre fichier dotclear-backup.txt que vous avez obtenu en exportant votre blog dotclear 1.2 avec le plugin dont je parlais plus haut. Donc il vous suffit d’aller dans l’interface d’administration de votre fraichement crée dotclear 2. Vous cliquez sur Import/Export et vous faites « importer un blog ».

Le tour est joué.

Récupération des images.

Voici un point qui m’a donné un peu de fil à retordre car les solutions que j’avais trouvées sur le net n’étaient pas claires ou bien ne marchaient tout simplement pas.

Pour commencer, comme vous vous en doutez, il faut importer par FTP toutes les images de l’ancien blog vers le nouveau blog. Mais ô surprise, il n’y a plus de répertoire /images/ comme dans dotclear 1.2 … alors que faire? En effet, le nouveau répertoire de fichiers est maintenant appelé /public/. Alors voici comment j’ai fait:

• J’ai crée un nouveau répertoire /public/img/ (notez bien que je n’ai PAS fait un répertoire /public/images … ce serait une erreur qui empêcherais la suite de fonctionner correctement)
• J’ai importer tout le contenu de mon répertoire /images/ de dotclear 1.2 dans le nouveau répertoire /public/img/
• J’ai crée un répertoire /images/ à la racine
• Et maintenant l’astuce: dans le répertoire /images/ à la racine je n’ai placé qu’un seul petit fichier magique. Un fichier .htaccess contenant la ligne suivante:

RedirectMatch permanent /images/(.*)$ http://blog.theclimber.be/public/img/$1

Cette ligne permet de rediriger tous les liens pointant dans /images/ dans /public/img. Alors vous vous demandez dans doute pourquoi ne pas avoir crée un répertoire /public/images/. La raison est simple (quoique je ne crois pas que ça pose un réel problème, mais autant éviter de prendre des risques) c’est pour éviter de créer une boucle infinie. Si je dit que le répertoire /images/ doit être remplacé par /public/images/ il va le faire indéfiniment et on va se retrouver avec un répertoire /public/public/public/public/…/public/images/ ce qui serait assez gênant.

Problème des liens morts

Un autre problème maintenant que vous avez un beau dotclear 2 qui fonctionne à merveille, mais vous avez remarqué que la structure des liens dans dotclear 2 n’a absolument rien à voir avec la structure des liens dans dotclear 1.2. C’est en effet problématique car tous les anciens liens qui pointaient vers votre site seront maintenant obsolète. Ne paniquez pas, ce problème peut se régler facilement.

Reprenez le fichier .htaccess se trouvant à la racine de votre répertoire de blog (pas celui qui se trouve dans /images/) et voici ce que vous devez y ajouter:

RedirectMatch permanent /index.php/([0-9]{4}/[0-9]{2}/[0-9]{2}/[0-9]+.*)$ http://blog.theclimber.be/index.php/post/$1
RedirectMatch permanent /rss.php$ http://blog.theclimber.be/index.php/feed/rss2$1

La première ligne corrige la nouvelle structure des liens. La seconde ligne corrige la structure des flux RSS qui ont désormais aussi changé. Le petit fichier rss.php n’existe plus et a été remplacé.

Conclusion

Voilà, j’espère que cet article aura pu vous éclairer un peu sur la façon dont vous pouvez vous y prendre pour passer de votre blog dotclear 1.2 à la nouvelle architecture dotclear 2. Je vous recommande chaudement de faire ça à un moment ou vous avez le temps de vous poser et de le faire à votre aise. Ce n’est pas spécialement compliqué lorsqu’on a les idées bien claires dans la tête, mais il est toujours préférable de prévoir un peu plus de temps, quitte à pouvoir peaufiner par après. Il n’y a rien de plus frustrant qu’un blog qui est en chantier et que vous n’avez pas le temps d’y remédier.

De plus, si vous avez des questions ou des problèmes, n’hésitez pas à en faire part en commentaire de ce billet. Je ferais ce qui est en mon possible pour vous donner un coup de pouce.

… même si je ne l’utilise pas !

• Quand on m’envoie des fichiers joins aux mails qui sont systématiquement en .doc, et OpenOffice met un temps dingue à se lancer.
• En plus les 90% des gens veulent des .doc, alors que je passe des heures à rédiger des super textes en LaTeX, que j’ai en .tex, en .pdf, en .dvi, en .ps, etc… en gros TOUT sauf du .doc. Les seuls documents .doc que j’ai ont été fait avec OpenOffice, c’est absolument horrible, et je ne sais même pas quelle gueule ils ont sous Word.
• Le spam que je reçois et qui me gonflent (heureusement que gmail le trie correctement) est envoyé en majorité par des PC sous windows qui sont mal protégés (comme si il était possible de protéger windows d’ailleurs)
• Le spam qui arrive sans cesse sur ce blog qui est aussi dû à des ordinateurs windows mal protégés qui se sont fait utilisés pour scanner le web à la recherche du moindre petit commentaire à compléter avec un texte débile.
• Quand on m’envoie un fichier audio ou vidéo, c’est toujours un format windows àlacon qui au mieux marche très mal, au pire n’est pas lu sur ma machine.
• Quand on me force pour un cours de devoir utiliser un logiciel qui marche exclusivement sous windows, mais pas avec wine, pas avec une machine virtuelle, vraiment uniquement en natif.
• Quand on m’envoie des fichier compressés avec des logiciels totalement exotiques comme les .rar et les .ace entre autres (et propriétaires qui plus est) que je ne sais tout simplement pas décompresser sur ma machine

Passons à la pratique

Activer le serveur samba

Pour commencer il vous faut activer le serveur Samba sur votre ordinateur, ceci est facilement faisable si vous avez une version plus récente que 10.2, c’est directement installé. Pour les anciennes versions vous pouvez installer samba directement en le téléchargeant du site officiel : http://www.samba.org

Voici la procédure à suivre:

• Dans le menu Pomme > préférences système
• Dans les préférences système, allez sur Partage
• Vous tomber sur la fenêtre suivante:

• Ici vous devez activer le partage Windows en cochant la case et éventuellement aussi sur le bouton démarrer.

Ca y est, maintenant samba est installé sur votre ordinateur. Désormais votre ordinateur sera visible sur le réseau local. Mais maintenant vous n’avez toujours pas pu choisir quels sont les fichiers accessibles pour les autres utilisateurs du réseau local.

Configurer le serveur samba

Passons maintenant à la partie un peu plus compliquée. En effet, pour pouvoir configurer votre serveur et choisir quels seront les répertoires qui seront accessibles aux autres, vous allez devoir mettre les mains à la pâte et modifier légèrement vos fichiers système. Mais pas de panique. Si suivez exactement cette procédure vous ne risquez pas de mettre votre système en panne.

• Tout d’abord lancer un terminal. Le terminal est accessible dans Applications > Utilitaires > Terminal
• Tapper la commande suivante: sudo pico /etc/smb.conf
• Le terminal va vous demander votre mot de passe administrateur
• Maintenant vous êtes dans un éditeur de texte en mode console qui va vous permettre de modifier le fichier smb.conf et vous avez la fenêtre suivante devant vous

• Allez avec votre curseur tout en bas du fichier. (Avec les flèches, la souris n’est pas prise en compte dans le terminal)
• Maintenant vous allez devoir ajouter le code suivant selon le répertoire que vous souhaitez partager:

Expliquons brièvement à quoi correspond quoi:

• Le titre entre crochet, c’est à vous de le choisir, c’est le nom qui sera affiché pour le partage que vous faites. Utilisez un nom explicite et sans caractères spéciaux (accents) et espaces.
• Derrière la ligne path vous mettez le chemin d’accès vers le répertoire que vous souhaitez partager. A savoir que votre session se trouve dans /Users/votrelogin/ vous pouvez ainsi choisir le chemin vers le répertoire de votre choix
• La ligne comment vous permet d’ajouter une petite description du contenu de votre partage
• La ligne aviable dit bien ce qu’elle dit, si vous mettez yes, votre répertoire sera partagé
• La ligne browsable vous permet de choisir si vous voulez permettre aux utilisateurs d’accéder à l’arborescence de votre répertoire partagé. C’est à dire, donner l’accès aux sous-dossiers du répertoire. En général c’est « yes » … à vous de voir
• La ligne public permet de spécifier si vous souhaitez donner libre accès à toute personne sur le réseau, où si vous souhaitez uniquement donner l’accès aux différents utilisateurs de votre propre ordinateur. Ceux-ci devront s’authentifier pour pouvoir avoir accès à ces répertoires si vous mettez no.
• La ligne writable vous permet de spécifier si vous voulez accepter que les utilisateurs de votre répertoire partagé puissent modifier les fichiers qui s’y trouvent. Si vous souhaitez simplement leur donner le droit de lire les fichiers. Alors mettez no

Une fois que l’édition du fichier smb.conf vous convient il vous faut maintenant quitter l’éditeur de texte. Ne cliquez surtout pas sur la croix en haut à gauche car vous allez perdre toutes les modifications que vous avez apportées au fichier et vous serez bon pour recommencer. Pour sauvegarder faites : CTRL+O, le programme va vous demander confirmation, faites Entrée

• Maintenant vous pouvez quitter le programme d’éditeur de texte en faisant la commande CTRL+X
• Vous pouvez fermer la fenêtre du terminal c’est terminé

Vérifier que ça marche correctement.

Pour vérifier retournez dans les préférences système dans le menu Pomme. Vous allez à nouveau dans Partage. Vous faites arrêter puis démarrer pour le partage Windows et le tour est joué. Les nouveaux paramètres seront pris en compte et les utilisateurs de votre réseau auront accès aux répertoires que vous avez spécifiés dans le fichier smb.conf

Bon amusement 😉

Si vous avez des questions relatives au partage de fichiers sous Mac, n’hésitez pas à poster des commentaires à ce billet. Je ferais de mon mieux pour vous éclairer.