D’abord j’aimerais fixer les choses en ouvrant le débat. Lorsque je parle de Windows et de Linux je ferme déjà pas mal de portes car je cible assez bien le problème. Mais qu’en est-il des autres comme le système d’exploitation d’Apple par exemple: Mac OS pour n’en citer que un.
Je parlerais donc d’une part de logiciel libre. Et d’autre part de logiciel non libre:
- Logiciel libre: je met dans cette notion tous les logiciels tel que Linux, OpenOffice, Gimp et compagnie qui suivent cette philosophie.
- Logiciel non-libre (aussi appellé Logiciel propriétaire): je met dans cette catégorie tous les logiciels commerciaux tel que Microsoft Windows, Microsoft Office, Mac OS, Norton Antivirus, etc.
Permettez moi maintenant de faire une analogie entre les programmes informatique et la cuisine. (conformément à une analogie fréquemment utilisée par Richard Stallman)
Si vous aimez cuisiner, vous aurez du plaisir à inviter vos amis chez vous, et leur faire un bon repas. Vos amis aprécierons votre plat et seront très heureux d’avoir pu goûter à vos tallents culinaires.
Imaginez maintenant qu’un de vos amis vous dise qu’il a vraiment adoré votre plat et qu’il aimerait bien en avoir la recette pour pouvoir le refaire chez lui. Vous vous ferez un plaisir de la lui donner (à moins que votre plat soit issu d’une recette familiale transmise de génération en génération, de bouche à orreille uniquement).
Continuons le raisonnement. Supposons que cet ami soit en réalité un grand chef cuistot et qu’il ait d’excellents goûts, il sera peut-être même amené à modifier votre recette pour en faire encore quelque chose de mieux. Dans ce cas il sera heureux de vous recontacter en vous faisant part de ses découvertes. De votre coté vous êtes évidement libre de garder votre ancienne recette, ou d’essayer cette nouvelle recette.
Le logiciel libre fonctionne comme cela. Il vous fournit le logiciel, et si ça vous intéresse, il vous fournit aussi la recette pour pouvoir le modifier si vous le souhaitez. De cette manière, chacun est libre d’apporter où non sa pierre à l’édifice.
Voici donc la philosophie du logiciel libre. De cette manière, un programme sera amené à évoluer au cours du temps en fonction des utilisateurs par lesquels il passera. Les utilisateurs sont libres de simplement utiliser le programme tel qu’il est, ou de l’améliorer en fonction de leurs besoins. Un logiciel libre évoluera donc assez vite.
Revenons maintenant au logiciel propriétaire.
Imaginons à nouveau que vous invitiez vos amis à manger chez vous. Vous leur préparez un bon gateau, et ils le trouvent succulent. Vous êtes contents car vous avez pu leur faire plaisir, mais ce gateaux vous a pris du temps. Vous allez donc demander à vos amis de vous payer en retour. De plus, comme vous êtes l’auteur de cet excellent gateau, vous ne souhaitez pas que quelqu’un d’autre puisse le faire. Vous allez donc garder bien secrettement votre recette, et ensuite vous allez breveter votre découverte pour être certain que personne ne vous copie un jour.
Ceci est la manière de fonctionner des logiciels propriétaires. Ils vous demandent de payer pour avoir accès à leur programme, mais ne vous laissent pas la possibilité de modifier la moindre chose dans leur programme. Si vous remarquez qu’il manque une fonctionnalité dans leur programme, vous devrez attendre la version suivante, et vous devrez l’acheter aussi.
Conclusion
Donc si vous êtes un utilisateur lambda de l’informatique. Que vous utilisiez windows ou Linux, finalement le résultat à votre écran sera le même: vous aurez un beau systeme d’exploitation que vous pourrez utiliser à votre guise (Vous pourrez manger le gateau). Mais si vous opter pour un logiciel propriétaire, d’une part vous serrez amené à payer le prix, et d’autre part vous soutenez la philosophie du logiciel propriétaire qui est de garder les recettes pour eux secrettement.
Par contre, si vous êtes un utilisateur lambda, qui souhaite simplement utiliser son ordinateur, sans contraintes vous pouvez aussi simplement utiliser Linux. De cette manière vous soutiendrez la distribution des recettes. Même si vous n’en avez pas spécialement l’utilité. Vous pourrez aussi bénéficier de tous les avantages (mises à jours, correctifs, nouvelles versions) gratuitement et sans engagement.
J’espère que par ce petit texte vous voyez maintenant plus clairement comment se situe le logiciel propriétaire par rapport au logiciel libre, et pourquoi certains défendent leur arguments avec beaucoup de ferveur.
Je n’ai pas abordé tous les détails techniques qui pourraient aussi pousser tel ou tel personne à choisir tel ou tel système. Mais sachez qu’au jour d’aujourd’hui, la compatibilité des systèmes n’est plus un problème, il y a des solutions pour tout. Si vous vous posez des questions par rapport à ça, n’hésitez pas à me contacter où à poster un commentaire à ce billet. Je me ferais un plaisir de vous éclairer.
Heu je trouve que tu confonds un peu trop libre et gratuit. Oui en majorité le libre est gratuit. Mais pas à mettre dans le meme panier. Parce qu’apres les utilisateurs lambda vont se dire que ce qui est gratuit est libre. Alors que non. Sinon tres bon blog ;).
Heu juste un petit truc à te reprocher 😉 : C’est "cuisiner" et pas "cuisinner" 😉
Oui, c’est vrai que je ne parle pas des logiciels propriétaires gratuits. Par contre je n’ai pas dit que les logiciels libres étaient payant ou non.
La notion de prix n’a au fait rien à voir avec la notion de libre ou non. Un logiciel libre peut être distribué et vendu (Par exemple la distribution linux bien connue Mandrake est payante). De même, un logiciel propriétaire propriétaire peut être distribué gratuitement. (Prenons l’exemple du logiciel Messenger de microsoft).
Seulement la différence réside dans le fait que d’un coté l’utilisateur a accès au code source, et de l’autre, ce dernier lui est caché, et il n’est pas possible pour l’utilisateur d’améliorer le produit lui-même.
Mais tu as raison, ma description n’est peut-être pas extrèmement claire, je vais essayer de reprendre un peu mon texte dès que j’aurais un peu de temps 😉