Petit trip dans les préalpes fribourgeoises

Mardi soir (11 juillet) après de longues heures de voiture pour arriver jusqu’ici je peux dire que j’en tire une conclusion majeure: je ne ferait plus la route de jour pour aller jusqu’en Suisse. Et cela pour plusieurs raisons:

  • Parce que conduire quand il fait chaud c’est épuisant
  • Parce que c’est hyper pénible d’arriver à Bale à l’heure de la sortie des bureaux
  • Parce qu’il y a toujours plus de circulation le jour
  • Parce qu’il y a moins de camions

Et j’en passes, mais elles ne me viennent plus directement à l’esprit

Le soir je m’arête à Givisiez où je profite du beau coucher de soleil pour aller me promener dans le bois de Moncor. C’est là d’ailleurs que je trouve mon squat pour la nuit. Un petit coin de paradis en lisière de bois et à l’abris des regards indiscrets. Bref: le pied !!!

Mercredi je pars, comme je l’avais prévu, pour la région de Charmey ou j’ai prévu de m’attaquer à la vallée des Mortey. Superbe vallée protégée et très sauvage. On peut dire que j’ai vraiment pris mon temps pour me préparer car ce n’est aue vers 12h que je quitte la voiture pour partir en direction de la vallée. En une petite heure je suis à la cabane des Marrindes et c’est vers 14h que je suis au col sous le Vanil Noir: le sommet le plus haut des préalpes fribourgeoises avec ces 2300 et des poussières de mètres. Mais le temps n’est pas fameux, j’ai entendu qu’on prévoyait des orages en fin d’après midi, mais j’ai l’impression que les nuages ont une autre notion de « fin d’après-midi » que nous. Je décide finalement de décendre. Tant pis pour le Vanil Noir, si c’est au moins pour pas se chopper l’orage sur le coin de la gueule une fois en haut.

Et en effet, 20 minutes avant d’arriver à la voiture la pluie m’avait déjà ratrappé. Dommage pour les projets initiaux qui tombent à l’eau, mais je trouverais bien d’autres choses à faire dans la région. Ce soir là fut pour moi un véritable calvaire pour trouver un bon squat. Autant en Belgique j’ai l’impression que c’est un jeu d’enfant, autant en Suisse c’est vraiment pas évident (peut-etre que je généralise un peu vite, mais bon).
C’est donc finalement après maintes recherches que vers 19h je me pose dans une prairies fraîchement coupé et que je me prépare ma bouffe du soir: au planning, spaga-bolo pour l’originalité (et pour manger le fromage qui a déjà commencé à fondre dans le coffre de la voiture …)

Jeudi (13 juillet) je me dirige vers le deuxieme endroit où j’ai aussi vraiment découvert les joies de la montagne: le lac noir (Schwarzsee). Je projette de monter en haut du Schopfenspitze qui me semble un bon entrainement pour la suite de mon séjour. Mais comme pour la météo on annonce la même chose que hier je me grouille un peu … cette fois j’ai pas envie de descendre sous la pluie.

C’est donc vers 10h que je quitte cette fois la voiture. Je trace bien, et j’avale les 1000m de dénivelé assez facilement pour me retrouver vers 12h30 en haut (A savoir aue dans le topo ils annoncaient 3h45 de marche … no comment). J’ai un petit rayon de soleil au sommet, mais malgré ca je ne traine pas car les nuages des alentours ne me disent rien qui vaille. Et la descente ne s’annonce pas beaucoup plus rapide que la montée car c’est vraiment très encaissé. Je quitte donc le sommet vers 12h40 pour entammer ma descente. Je n’ai pas encore mangé… mais à choisir, je préfère manger à la bagnole au sec que de me faire doucher pendant toute ma descente !!

Finalement l’orage aura une fois de plus eut raison de moi. Et environ à la moitié de la descente je me fait doucher comme jamais. Finalement j’arrive vers 15h40 a l’auto ou je mangerais mon pique-nique à mon aise. Mais je suis content de ma journée ! Les performances sont bonnes, et je sent aue mon genou parvient à bien me suivre, donc c’est boon signe pour la suite de mon séjour.

Le soir je vais à Givisez. Je n’ai pas le courage de planter la tente ce soir alors que l’orage guête toujours … d’ailleurs j’ai bien fait car une fois arrivé à givisiez l’orage m’a ratrappé, et entre 16h et 21h il a plus et tonné quasi non-stop. Bref, heureusement que j’étais sous du dur et que Monsieur Fidenza m’a gentillement ouvert la porte.

Vendredi 14 juillet: me voici aujourd’hui tranquillement en train de me reposer à Fribourg. Demain je rejoins Dominique à Martigny pour une nouvelle course. Si tout va bien je ne reviendrais pas sur la région fribourgeoise pendant ce séjour. Je suis maintenant dans un petit « Internet-café » tenu par un indien .. ca coute que dâle pour avoir acces a internet … tant mieux 🙂

A bientot pour la suite de mes aventures

Greg

PS: Les claviers suisses sont ni qwerty, ni azerty, alors désolé pour les fautes de frappes, mais j’ai fait de mon mieux
… et vives les claviers qwertz

Un commentaire

  1. Merci,cher Gregoire , de ton récit si sympathique de tes trois premiers jours en Suisse et la joie de redécouvrir des lieux familliers qui te rapellent ton enfance .Cela me touche de savoir que tu es passé par givisiez . Si tu y reste encore,salue de ma part, Mr Fidenza, et les belles montagnes fribourgeoises.J’espère pour toi que le temps sera favorable pour faire une belle course avec Dominique. Merci de nous donner tes petites nouvelles qui nous permettent de te suivre de loin .Bisoux. M

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