Voici un petit résumé collecté sur le site de l’éditeur: Dupuis:
tome 1
Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il va croiser la route du Yeti, et finir recueilli dans un monastère tibétain. Hors des livres scolaires, il va apprendre l’amitié avec Chogyam et Namgyal et découvrir une toute autre philosophie de la vie.
Mais l’insatiable curiosité de « Porridge » va l’amener face à Lhal, une jeune fille gardienne du Bouddha d’Azur, bouddha mythique qui n’est apparu que de rares fois dans l’histoire humaine.
Aux portes du monastère, la rumeur du monde ne va pas tarder à se faire entendre. En 1962, la Chine est en train d’envahir le Tibet.
Cosey repart sur les pentes de l’Himalaya avec son jeune héros. À ses côtés, il retrouve la candeur, la curiosité, la fraicheur des Jonathan ou de À la recherche de Peter Pan. Cosey décrit avec beaucoup de tendresse le passage d’un homme de l’adolescence à la vie adulte. À bien des égards, Le Bouddha d’Azur constitue un pendant au diptyque de Peter Pan réalisé par Cosey voilà vingt ans. Hymne à l’amitié et à l’amour autant qu’hymne à la montagne, souveraine, puissante, créatrice.
Tome 2
Gifford et Lhal étaient à peine adolescents quand ils se sont rencontrés dans une lamasserie tibétaine.
Gifford était un jeune anglais fugueur, échappé d’une « public school » anglaise. Lhal était la cinquième réincarnation d’une mystique tibétaine, gardienne d’un fabuleux trésor, le Bouddha d’Azur, un Bouddha géant en or pur. Quelques regards avaient suffit. Leur amour fut aussi immédiat qu’impossible. Car l’attaque du monastère par les troupes chinoises communistes les sépara aussitôt. Les autorités chinoises préparèrent alors l’avènement d’une fausse Lhal à même de servir leurs desseins.
Nous sommes en 1976. Depuis treize ans, Gifford tente inlassablement de retrouver la trace de celle qu’il aime. Son destin est prêt de s’accomplir…
L’invitation au voyage est parfaite : Cosey mêle comme personne l’amour et la grande aventure, la quête de soi et la découverte de cette civilisation tibétaine qu’il aime tant, le récit initiatique et une incroyable chasse au trésor. Dans ce long album de 72 pages, Bernard Cosey conclut en beauté « sa » quête du Bouddha d’Azur.
Voici en résumé une bande dessinée qui vaut vraiment le détour. Une belle histoire d’amour et de montagne comme on les aime. Avec toujours ce petit clin d’oeil vers le Tibet et ces pays Himalayens extraordinaires. Et une finesse de philosophie qu’on aimerait pouvoir vivre.
Pour conclure je dirais que vous connaissez peut-être « à la recherche de Peter Pan » qui est aussi de Cosey et qui jusqu’ici restait à mes yeux sa meilleure BD. Eh bien maintenant je trouve que celle-ci est encore meilleure. Ca fait plaisir à lire !