Un urban climb de haute gamme

Le 23 février dernier, Alain Robert, plus connu sous le nom de l‘homme arraignée gravissait une des plus belles tours de Dubaï. Ce n’est pas la tour la plus haute du monde (la fin de construction de la tour Burj est prévue pour fin 2008) mais cette ascension (en toute légalité pour une fois) a tout de même rassemblé 100 000 spectateurs ! Il fallait au moins çà pour l’Equipe daigne parler de grimpe dans son édition du samedi… un grand merci à Titi la Grimpette pour nous avoir photocopié la page !

Pour plus d’infos je vous invite à aller jeter un oeil sur mes sources:

Un commentaire

  1. Un type impressionnant !

    Je réponds à la question sur le temps de la chute : la distance d parcourue par un objet qui tombe est approximativement donnée en fonction du temps écoulé t par la formule suivante : d=4.905*t²

    La distance d doit être exprimée en mètres et le temps t en secondes. On doit cette formule à Galilée. Si on préfère exprimer le temps écoulé t en fonction de la distance parcourue d, c’est facile : t=racine carrée de (d/4.905)

    Un exemple pour finir : si d=100 (une tour de 100 mètres de haut), la durée de la chute est :
    t=racine carrée de (100/4.905)=4.5 secondes.

    Et pour d=200 :
    t=racine carrée de (200/4.905)=6.4 secondes.

    Deux remarques :
    – le temps ne double pas quand la distance double.
    – le temps de dépend pas de la masse de l’objet qui tombe.

    Désolé de vous avoir saoulé 😉

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  2. héhé, merci PB pour ta réponse bien complète, j’aurais pas fait mieux 😉

    Je suis sur que le gars qui grimpe s’est déjà posé cette question du temps qu’il mettrais avant de toucher le sol, on peut aussi remarquer que lorsqu’on saute de très haut (par exemple quand on est sur le grand plongeoir de la piscine) on a l’impression que le temps est multiplié par 10 !!
    Donc finalement si on a ce sentiment là, on se dit qu’on peut faire de ces 4,5 secondes, 45 secondes, et alors là ça fait directement beaucoup.

    J’ai jamais fait de chute libre … mais ça doit être une chouette expérience !!

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  3. merci 🙂

    La remarque sur la chute libre me fait penser que j’ai oublié de préciser une chose : la formule de Galilée néglige les frottements. Avec les frottements, la durée de la chute est (un peu) plus longue.

    En chute libre, si on saute à 4000 mètres d’altitude et si on ouvre le parachute à 1000 mètres, on parcourt 3000 mètres en un temps (en négligeant les frottements) : t=racine carrée(3000/4.905)=24.7 secondes.

    Si ça se trouve, en réalité, on est plus proche d’une minute… Mais comme je n’en ai jamais fait…

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  4. Je viens de lire quelque part sur le net que la chute libre se fait à 50 mètres/seconde. Du coup, le temps mis pour parcourir une distance d est : t=d/50

    Petit test : pour d=100 mètres, on obtient t=2 secondes (au lieu du 4.5 seconde obtenu en négligeant les frottements, ça peut sembler bizarre, mais avec la formule t=d/50, on suppose la vitesse constante donc on néglige l’accélération du départ, la vérité est quelque part entre les deux…).

    Pour d=3000 mètres, on obtient t=60 secondes=1 minute (au lieu du 24.7 secondes trouvé avant, logique).

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  5. Au fait il faudrait connaitre le frottement de l’air pour avoir une réponse parfaite. Le problème c’est que selon que tu te mettes en boule où en flèche pendant la chute, si la surface de rencontre avec l’air est plus grande, le frottement variera.

    Donc les petits tombent plus vite que les plus grand. Quoique car les plus grand auront une accéleration plus importante …

    Purée quel casse-tête pour une bête chute …

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