Obtenir un visa pour le Kighizistan? Toute une aventure

Ensuite, comme si ça ne pouvais pas rester facile, étant donné que notre avion passe par Moscou dans l’aéroport, nous devons être aussi en possession d’un visa Russe de transit. C’est à dire un visa 2 entrées … juste pour dire coucou à l’aéroport ! Ils sont dingues ces gens … vive l’administration !

Nous voilà donc en route pour l’ambassade de Russe. Un énorme batiment sur l’avenue de Fré. On arrive à l’avant du batiment, et c’est là qu’un garde (car c’est carrément bien protégé leur truc) nous explique que pour les visas on doit faire le tour. En effet, dans la petite rue à l’arrière de l’ambassade y’a une grosse porte en bois protégée par 4 caméras où il faut faire la file pour rentrer.

Alors là, tenez vous bien. En Russie, ils ont une autre notion de la file que nous en Belgique (c’est une autre culture). Chez eux c’est un amas de gens qui se poussent et qui essayent de passer l’un devant l’autre … Nous on est des martiens … on sait pas trop comment on va rentrer. Parce que les gens se poussent, mais pour se retrouver face à une porte close qui s’ouvre une fois tous les quarts d’heure pour laisser sortir 2-3 personnes et en faire rentrer éventuellement, si y’a moyen une personne. Pour tout vous dire, c’est assez décourageant. Mais quand il faut… il faut.

Nous voilà donc dans la file. On a la chance de pouvoir faire connaissance avec nos voisins (presque intimes) du moment. Certains nous expliquent qu’ils sont là depuis 7h du matin et qu’ils sont au même niveau que nous. C’est bon signe, il est 10h30 … on a gagné 3h30 par rapport à certaines personnes. Mais c’est pas pour autant qu’on rentrera avant la fermeture du consula vers 12h30.

Le temps passes … d’abord une heure … puis deux … puis finalement il arrive 12h30 … MAIS nous sommes arrivés juste devant la porte … la prochaine fois qu’elle s’ouvre on saute à l’intérieur … hum … mais vas-t-elle encore s’ouvrir? Quelques personnes sortent, mais impossible de rentrer, le portier nous le fait clairement comprendre (en Russe bien évidement) mais pas la peine de s’embrouiller avec ce cas. finalement, à 12h40 l’inespéré arrive … le gars laisse rentrer Erwin … j’essaye de faire comprendre tant bien que mal au portier qu’on est ensemble (pas évident, il ne parle que russe). Nous seront les derniers de la journée.

Une fois à l’intérieur ça ne rigole pas non plus. On passe dans un appareil de détecteur de métaux (comme dans les aéroports) pour accéder aux guichets. La fille au guichet, bien que très mignonne, n’est pas spécialement agréable. Elle fini pas comprendre ce qu’on veut et nous file les formulaires à remplir. Quelle affaire….

Ca se règlera finalement vers les coups de 13h30. Nos passeports doivent rester là bas 2 semaines juste pour mettre un cachet. Eh oui, si on veut qu’il se fasse plus vite, il faut payer plus … c’est pas plus compliqué. Bref, on a pris la formule la moins chère : 2 semaines d’attente. De toute manière on est en examens.

J’attends avec impatience la fin des examens pour aller chercher ce visa … je n’oublierais pas l’ambassade de Russie de si tôt. Avec cet accueil si « chaleureux » … (c’est une autre culture, cette fois j’en suis convaincu).